Avant de vous montrer quelques (très peu) photos de ses oeuvres et de vous parler de cette expo, je veux surtout vous parler de l’artiste. Parce que le plus intéressant c’est elle, son regard, son projet.

Catherine Lupis Thomas a commencé avec le collage. Depuis 2001, elle crée des images à partir de morceaux de papier découpés un peu partout (parfois même arrachés dans la rue). Elle garde, comme des petits trésors, tous ces bouts d’images. Puis une idée nait et elle sait quels morceaux elle veut utiliser. Malgré la quantité de papiers accumulés, elle les a tous en mémoire. Il suffit de les retrouver… Ce qui n’est pas forcément rapide…

Son autre passion est la photo. Elle aime déambuler sans but précis. Elle ne suit pas un sujet particulier pour faire ses photos. Elle laisse son regard errer pour qu’un lieu la happe à un moment inattendu. Elle aime particulièrement les impasses désertes, les usines désaffectées ou les maisons abandonnées pour ce qu’elles dégagent et ce qu’on peut imaginer de leur vie « d’avant » pour aller vers une vie « après ».

Pour le projet qui a donné lieu à cette exposition, Catherine Lupis Thomas a choisi d’allier ses deux passions : la photo et le collage afin de donner un autre sens à des paysages urbains pris à travers l’Europe. Par exemple, à partir d’une photo et en y collant des images, elle a transformé l’hôtel Astoria de Copenhague en corps de femme.
Son objectif ? « Détourner le lieu avec humour, surprendre, apporter de la couleur… Offrir l’opportunité d’une réflexion positive sur notre environnement. Assez de larmes, assez de leurres, assez de noir. Vivre, observer, rire et crier fort que l’on est heureux d’être en vie et libre de penser ».

Ces quelques mots de l’artiste elle-même permet de comprendre son  oeuvre. Parce que je dois être honnête. Au premier regard, j’ai été surprise… dérangée par certaines images, mais charmée par d’autres. J’ai aimé leur côté un peu désuet qui nous ramène bien souvent dans les années 60 ainsi que ce détournement humoristique qui nous permet de regarder à nouveau notre environnement pour le voir autrement.

Voilà une artiste qui ne peut laisser indifférent. Et c’est ce qui en fait tout le charme. De plus, ce qui ne gâche rien, elle est très sympa et son plus grand plaisir est de discuter avec ses visiteurs. Pour parler de ses images mais aussi savoir ce qu’ils ressentent en les regardant. Alors n’hésitez pas à aller à ses expositions. Vous pouvez aussi faire connaissance avec ses oeuvres sur son site www.catherine-lupis-thomas.fr

Voici donc quelques photos pour vous donner une petite idée : « European Urban Sensation ».

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Miss Acacia est, telle qu’elle se définit, une fille toute simple, qui aime le street art, la photo, la musique, les livres, le cinéma et les belles rencontres.
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