Il y a un siècle naissait le droit au logement. Cette volonté politique d’aider les français à protéger leurs familles est désormais ancrée dans les mœurs des habitants. Cependant, la question du mal logement est récurrente et les gouvernements proposent des réformes qui n’aboutissent pas.

En 2000 la loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain (SRU) a exigé que les communes disposent d’un parc urbain comportant 20 à 25% de logements sociaux pour 2025. Aujourd’hui, 233 communes vont être pénalisées financièrement par l’Etat pour ne pas respecter ces critères avec une restriction dans la signature des permis de construire pour les mairies. Les communes d’Ile de France comme Auvers-sur-Oise et de Provence-Alpes-Côte d’Azur comme Saint Raphaël sont peu regardantes sur la mixité de leur parc immobilier.

Malgré la création de 190 000 logements de 2014 à 2016, 1 200 communes doivent encore rattraper un retard considérable dans la construction de nouveaux logements. Le 7 novembre 2017, 1,8 millions de demandes de logement social étaient enregistrées en France malgré une augmentation de 14% du parc. Cependant, la Fondation pour la Recherche sur les administrations et les politiques publiques (Ifrap), avait pointé du doigt en 2016 que cette politique était extrêmement onéreuse. Leur mauvaise répartition spatiale ainsi que la difficulté pour les classes moyennes à se loger en font une priorité pour le gouvernement.