Né en Italie, Richard George Rogers quitte la péninsule avec sa famille en 1938, pour fuir les menaces de guerre en Europe. Enfant, il s’installe donc en Angleterre où il sera naturalisé britannique.

C’est à l’Architectural Association School de Londres qu’il fait ses premiers pas en tant qu’étudiant en architecture, avant de terminer ses études à l’Université de Yale aux Etats-Unis. Il y rencontre Norman Foster, autre architecte britannique, avec qui il fondera l’agence d’architecture Team 4 à leur retour en Angleterre.

Mais c’est en 1971 que Richard Rogers connait un tournant majeur dans sa carrière d’architecte : avec Renzo Piano et Gianfranco Franchini, ils gagnent le concours pour le Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou de Paris. On peut ainsi y voir les prémices de son style architectural, industriel et moderne.

Les succès s’enchaînent avec une obtention d’une médaille d’or en 1985 décernée par le Royal Institute of British Architects. Une reconnaissance qui va jusqu’aux portes du Buckingham Palace puisque la reine Élisabeth II l’anoblit en 1991 et, en 1996, il est élevé au rang de baron (Rogers of Riverside) et siège à la Chambre des lords.

Une reconnaissance qui en fait l’un des architectes les plus connus de sa génération. En 2006, c’est la Biennale de Venise qui lui décerne le Lion d’or pour l’ensemble de son œuvre. Il reçoit en 2007 la plus haute distinction pour un architecte, le prix Pritzker. 

Richard Rogers

©National Assembly for Wales via Flickr