Le travail du québécois Benoît Paillé est de plus en plus célébré et exposé dans des galeries à travers le monde que ce soit en Chine ou en France. Il a même été missionné par le New Yorker pour photographier l’auteur William Gibson il y a quelques années. Pourtant, il ne correspond pas aux clichés de photographes les plus célèbres, puisqu’il travaille avec du matériel de fortune, et sillonne les routes à bord d’un camping-car modifié par ses propres mains.

C’est justement durant son périple nomade, accompagné de son fidèle chien, qu’il photographie des paysages post-industriels chers à son cœur, très souvent sous l’influence de différentes drogues. Il retransmet ses “visions” plus réelles que la réalité à travers l’utilisation de couleurs néons grâce à ses flash roses, bleus et verts qui ajoutent une dimension esthétique à ses paysages périurbains souvent décriés.

Son travail donne une beauté rare à des objets comme les pôles, les fils électriques, les parkings ou encore les clôtures. Cette dimension paysagère se retrouve aussi dans sa série Alternative Landscapes, pour laquelle il a installé un cube en plastique d’une lumière blanche incandescente pour y créer une dimension de rêve.

Un autre pan du travail de cet ancien étudiant en biologie reconverti en photographe consiste à lever l’anonymat caractéristique des citadins par des portraits photo qu’il réalise toujours avec des inconnus qu’il rencontre, et jamais avec des modèles, comme par exemple dans le quartier de Château d’Eau à Paris.

Si le travail surréaliste de Benoît Paillé vous intrigue, rendez-vous de ce pas sur sa page Instagram, sur son profil Behance ou directement sur son site personnel en cliquant sur l’image ci-dessous :

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