Au XIXème siècle, avec l’expansion des villes consécutive à la révolution industrielle, une problématique se fait toujours plus prégnante : la propreté. Il faut dire qu’à l’époque la situation est critique ! La pollution générée par les usines qui encerclent les agglomérations et la surpopulation naissante, font de la ville un lieu de plus en plus insalubre où se développent de nombreuses maladies.

©Percée Haussmannienne, face à l’Opéra de Paris

Les problématiques de salubrité des villes ont certes toujours existé, mais c’est à cette époque que l’on agit le plus, avec différents courants hygiénistes qui s’emparent des grandes villes. Le cas le plus connu est certainement celui de Paris où le Baron Haussmann modernisa le réseau d’assainissement et lança de grands travaux qui auront permis d’aérer le tissu urbain.

Aujourd’hui, les mesures pour une meilleure propreté urbaine se multiplient, mais elles reflètent davantage les préoccupations liées au cadre de vie. Car oui, la propreté des villes est devenue aujourd’hui source d’attractivité, synonyme de confort et de lieux agréables. De ce fait, les initiatives portées par les municipalités se multiplient. La Ville de Paris a par exemple mis en place un outil numérique nommé “DansMaRue” permettant de signaler les anomalies en terme de propreté.

Mais la problématique reste de taille car nos espaces urbains sont vastes et denses, alors comment savoir où agir en priorité ? Intimement liée à la perception des habitants, la propreté en ville est une donnée subjective. Cela rend son analyse bien plus complexe. Prenons un exemple : une rue aux façades noircies aura beau être propre, sans déchet, elle pourrait être ressentie comme un espace insalubre, insécure, et donc pâtir de la perception négative des habitants qui la fréquentent.

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