Dimanche 1 mai, à l’occasion du 60e anniversaire de son inauguration, venez découvrir le mémorial des martyrs de la Déportation, œuvre monumentale réalisée par l’architecte Georges-Henri Pingusson, née de la volonté du Réseau du Souvenir.

Inaugurée par le général de Gaulle en avril 1962, le mémorial sur la pointe de la Cité, est l’une des deux réalisations remarquables de l’architecte.
Georges-Henri Pingusson (1894 – 1978) a marqué par son architecture et par ses mots, des générations. Figure charismatique, il est l’une des dernières personnalités du mouvement moderniste français. Il a tout au long de sa vie marqué ses constructions et ses créations par un engagement artistique et une approche intelligente et complexe de l’espace.
À la fois leçon d’architecture et lieu de mémoire, le mémorial des martyrs de la Déportation témoigne de la culture et de la sensibilité de son concepteur.

 

À propos du Mémorial des martyrs de la Déportation : 
Le Mémorial des Martyrs de la Déportation est un monument parisien dédié au souvenir de l’ensemble des déportés de France entre 1941 et 1944 situé sur l’île de la Cité à Paris. Son architecture concourt à évoquer les souffrances de celles et de ceux qui furent déportés et à inciter le visiteur à la réflexion et au recueillement. Ce mémorial fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le. Situé dans le de Paris, à la pointe Est de l’île de la Cité en contrebas du square de l’Île-de-France, le Mémorial a été commandé à l’initiative du Réseau du Souvenir qui en a fait don à l’État le 29 février 1964. Le projet, réalisé par l’architecte Georges-Henri Pingusson, a été inauguré le par le général de Gaulle, président de la République. Au visiteur s’approchant, le Mémorial apparaît tout d’abord comme une sorte de bunker de pierre blanchâtre. C’est en descendant un escalier relativement étroit, raide, aux marches inégales qu’il pénètre dans le monument. Toute la construction est réalisée en béton recouvert d’un enduit martelé où sont intégrés des graviers provenant de diverses régions de France, l’ensemble donnant l’impression d’une pierre naturelle brute. À partir d’une cour triangulaire, une crypte aux passages étroits et faiblement éclairés se déploie dans la masse du monument. Un long couloir protégé par une grille présente sur ses murs bâtonnets de verre symbolisant les innombrables victimes de la déportation dans les camps nazis, à l’entrée de ce couloir se trouve une tombe qui contient les restes mortels d’un déporté inconnu décédé au camp de Natzweiler-Struthof et transféré ici le 10 avril 1962.
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