Cinquante millions de personnes portent aujourd’hui le poids des guerres livrées dans des villes, aux quatre coins du monde.

Une seule question pour les citadins piégés dans les combats : tenter de fuir ou attendre – terré – une amélioration ?
Nous vous proposons d’aller à la rencontre des clichés de quatre photojournalistes qui se sont intéressés au sort de ces civils : Véronique de Viguérie (au Yémen), Abdulmonam Eassa (en Syrie), Alfredo Bosco (au Mexique) et Antoine Agoudjian (au Haut-Karabakh). Ces quatre photographes sont également les quatre derniers lauréats du Visa d’or humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge, prix qui récompense les photojournalistes ayant couvert une problématique humanitaire en lien avec un conflit armé. Ce prix s’intègre dans le prestigieux festival international de photojournalisme : Visa pour l’image.

Les conséquences humanitaires des combats en zone urbaine sont toujours effroyables.

Principales victimes, les civils. Le droit international humanitaire (DIH), dont le socle sont les Conventions de Genève, les protège pourtant, ainsi que les infrastructures nécessaires à leur survie ; stations d’eau potable par exemple ou encore hôpitaux.
L’un des principes cardinaux du droit international humanitaire oblige tout belligérant à distinguer combattant et non-combattant, et par conséquent à épargner la population civile.

Pour plus d’informations concernant l’exposition photographique n’hésitez pas à consulter le site SOPHOT.

 

Crédits photo de couverture ©Alfredo Bosco