Fortement marquée par l’imaginaire des années soixante, la nouvelle population fait écho à un mode d’habiter où le quotidien reste lié aux loisirs. Elle s’est installée avec l’objectif de faire de la station une commune autonome. Passant d’un rythme saisonnier à celui du quotidien, avec ses 9 000 habitants en hiver aujourd’hui, La Grande-Motte est une icône du tourisme de masse des Trente Glorieuses.

La station, qui a été labellisée Patrimoine du XXe siècle et Grand Site d’Occitanie, amène à s’interroger : comment une telle architecture est-elle devenue pour les Grands-Mottois un marqueur d’identité ? Quel a été le rôle des espaces publics dessinés à l’origine par le paysagiste Pierre Pillet ? Quel est l’avenir de cette ville dans le mouvement de subordination des petites communes aux métropoles ? Quels ressorts économiques soutiennent ses projets ?

Avec l’intervention de : 
Stéphan Rossignol, maire de La Grande-Motte, président de la Communauté d’agglomération du Pays de l’Or

Bernadette Blanchon, architecte, maître de conférences à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles, chercheuse au Larep (Laboratoire de recherche en paysage)

Claude Prelorenzo, sociologue, professeur chargé de recherches à l’Énsa de Versailles et à l’École nationale des ponts et chaussées, Paris

François Leclercq, architecte, urbaniste, Leclercq Associés

Janik Sassoon, architecte, professeur d’art plastique, habitante de La Grande-Motte

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