Écrivain et architecte vont donc discuter ensemble de leur conception de la ville labyrinthe, ce qu’elle implique dans l’imaginaire, dans la vie quotidienne, dans son évolution future, et dans sa multiplication aux quatre coins du monde.
Benoît Vincent est ou a été successivement ou en même temps botaniste, écrivain, musicien et membre du collectif Général Instin. On peut dire sans trop s’y risquer qu’il aime le paysage et le terrain, et qu’il écrit à partir de là ; comme il écrit à partir des Pink Floyd et de Dire Straits. Ses livres portent tous la trace de ces intérêts multiples, et dès lors prennent des formes inattendues où se mêlent différents types de narrations. Très actif en ligne, il anime son site personnel Ambo(i)lati et gère la revue Hors-sol.
En 2017, Le Nouvel Attila fait paraître GEnove, troisième livre de Benoît Vincent, construit à la manière du Marelle de Julio Cortazar. Dedans, on arpente les rues de la ville de Gênes en lisant comme on l’arpenterait en marchant : par le hasard, le détour, l’inattendu. Un jeu d’allers-retours foisonnant et ludique pour rêver la ville et son écriture.
Dernières parutions : L’Entreterre (2019), Un de ces jours (2018), GEnove (2017), Farigoule Bastard (2016), Local héros (2016).
Marion Girodo est architecte et docteure en architecture. Elle s’est spécialisée dans l’étude des transports souterrains dans plusieurs métropoles (Paris, Singapour, Montréal), qu’elle analyse comme des « lieux d’interface ». Son travail porte donc sur les transformations positives et négatives que ces « mangroves » entraînent, tant elles deviennent des écosystèmes urbains emblématiques des métropoles contemporaines.
De son côté, en 2016, Marion Girodo co-écrit avec David Mangin et l’agence Seura l’ouvrage Mangroves urbaines, où ils s’interrogent sur le labyrinthe souterrain que constituent les réseaux de transports en commun, en développant l’image d’un écosystème végétal.
Dernière parution : Mangroves urbaines (avec D. Mangin, 2016).