300 personnes ont répondu à l’appel pour se rendre à l’Abbaye Saint-Germain, histoire de donner un peu plus de vivacité à ce bâtiment historique qui dévoile les nombreux stigmates que le temps a imprimé sur les structures millénaires. Pendant toute l’après-midi, les citadins et autres curieux ont ainsi pu prouver leurs talents artistiques sur les murs du bâtiment. Après une première conférence sur l’histoire du street-art, les participants pouvaient se répartir dans différents ateliers, entre l’anamorphose visible seulement depuis un point précis de l’abbaye, le tissage de « toiles d’araignées » à l’aide de longs fils colorés ou la réparation des fissures dans les murs et les sols à l’aide de petits objets multicolores, l’ambiance samedi après-midi avait un vrai parfum de partage et de mixité.
Si les activités étaient prinicipalement destinées aux enfants et adolescents de la ville, tout le monde a pu trouver une place dans ce projet artistique. D’ailleurs, plusieurs artistes ont animé la journée et ont pu faire découvrir au public curieux l’improvisation théâtrale, la musique assistée par ordinateur… et bien sûr les techniques de street-art ! En parallèle, l’« opération Playmobil » permettaient aux enfants de disposer des petites figurines dans tout le lieu, donnant ainsi à l’abbaye un charme étonnant et amusant. En tout cas, les 300 participants ont semble-t-il apprécié l’idée de pouvoir renouer avec le patrimoine de leur ville et reconquérir les bâtiments historiques en y apportant collectivement une touche d’art.