L’expérimentation est menée dans plusieurs villes de la région ARA (Auvergne-Rhône-Alpes). Les trois villes de Lyon, Clermont et Grenoble participent au projet nommé “capthothèque”, mené par Atmo France, la fédération des associations de surveillance de la qualité de l’air.
L’expérience est actuellement menée avec 1000 volontaires, pour lesquels des boîtiers d’analyse de l’air sont mis à disposition. Les boîtiers, reliés à des smartphones, analysent la composition de l’air et le transmettent à une application dédiée. Les micro-capteurs, mis à disposition des citoyens inscrits pour le programme, permettent d’évaluer avec précision les particules fines présentes dans l’air, comme les particules PM 10, PM2,5 et PM1. Ces particules, très fines, sont les plus dangereuses pour les systèmes respiratoires, car elles pénètrent plus en profondeur dans l’organisme.
Pour l’observatoire, l’expérimentation est une manière d’impliquer les citoyens volontaires dans le suivi et le contrôle de la qualité de l’air, un enjeu majeur dans les prochaines années. En effet, le système permet de multiplier les points de contrôle au sein des villes mais aussi de sensibiliser les populations à un enjeu environnemental et sanitaire de grande ampleur.
La pollution fait en effet presque 3 millions de morts dans le monde chaque année et elle est désormais la 4ème cause de décès prématurés. Maladies cardiovasculaires, problèmes respiratoires chroniques… La pollution est un véritable fléau dans les grandes villes mondiales. Mais chaque pays n’est pas touché de la même manière. L’Asie et l’Europe sont les deux principaux foyers de pollution avec 1.5 millions de morts chaque année dus à cette problématique. On espère donc que cette initiative de la région ARA pourra sensibiliser un grand nombre de citoyens !
Plus d’informations sur le site de la Captothèque en cliquant sur la photo ci-dessous :