Apparus dans les années 2000, ces managers urbains représentent un acteur précieux pour renforcer les liens entre les citadins et les pouvoirs publics locaux. Leur objectif est d’apporter auprès des centres-villes qui se meurent, une nouvelle chance de revivre, en mettant en valeur leurs patrimoines respectifs. Le défi reste entier et les habitants y ont également un rôle à jouer…
Quelle est la méthode qu’utilisent les membres de votre club pour repenser l’attractivité des centres des villes moyennes ?
Il n’y a pas de méthode toute faite pour repenser l’attractivité des centres-villes qu’ils soient grands, moyens ou petits. Je dirai que les membres de notre club pensent la ville de façon globale avec des méthodes stratégiques et planificatrices. L’important est d’avoir une vision dans sa globalité et d’essayer de répondre à la complexité des différentes problématiques de son territoire. Les managers développent des outils opérationnels comme le droit de préemption, l’urbanisme commercial, le benchmark, le marketing territorial, la sauvegarde du linéaire commercial ainsi que les documents d’orientation comme les DAC ou les SCoT. Dans tous les cas, les managers sont le pivot entre les élus locaux et les commerçants de proximité. Ils sont, sur le terrain, des interlocuteurs privilégiés des différents acteurs de la ville et ils font preuve de diplomatie et figures de personne ressource sur les projets et orientations données sur un territoire.
Au delà du commerce seul, en quoi l’identité d’une ville est-elle un levier pour son dynamisme ?
Au CMCV nous pensons que l’enjeu de demain sont nos centres-villes. Ces derniers ont un rôle important à jouer ou à rejouer dans l’attractivité de la ville de demain. La ville a plusieurs atouts : son architecture, ses services et pas seulement commerciaux, son histoire, ses monuments et même ses citoyens. En effet, l’identité d’une ville et a fortiori celle d’un centre-ville est un levier de dynamisme car elle peut être très attractive par son patrimoine, son savoir-faire et son histoire.
Pour lire la suite de l’article, cliquez ici !