Elle constitue une approche innovante de la rénovation énergétique à un niveau zéro énergie qui ne s’applique plus à l’échelle d’un ou quelques bâtiments, mais à celle d’un quartier voire d’un pays tout entier. Le défi réside en une réduction des coûts, qui passe par un changement d’échelle et d’un alignement des intérêts des acteurs. La rénovation a donc été massifiée et industrialisée, sans pour autant en uniformiser le résultat.

Comment impulser un changement d’échelles d’un projet de rénovation, tout en assurant une qualité de rendu ?

A travers le projet Energiesprong, notre objectif final est très ambitieux. Nous souhaitons démocratiser l’accès à des rénovations énergétiques lourdes. A termes, nous visons le zéro énergie avec une garantie sur 30 ans. Avec un tel service, nous devons voir les choses sur le temps long. L’échelle de massification s’acquiert au fur et à mesure des projets. Cela signifie que la première réalisation représentera un coût, qui baissera à la seconde réalisation, puis à la troisième et ainsi de suite. Pour impulser un changement d’échelles, il faut apprendre aux acteurs le temps long. Leur montrer que les bénéfices seront bien supérieurs avec de la patience et en multipliant l’expérience.

Par quels acteurs cela passe-t-il ?

Aujourd’hui, nous travaillons beaucoup avec les bailleurs. Dans la stratégie, cela nous permet d’avoir à disposition un nombre important de logement ayant les mêmes cahiers des charges et les mêmes caractéristiques techniques en peu de temps.

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