Chaque mois, ils récoltent près de 150 kg de champignons, les pleurotes. Une culture à la fois responsable et biologique. On vous en dit plus sur cette nouvelle champignonnière.
L’association Aurore, implantée dans le bâtiment, emploie des personnes en insertion professionnelle, des réfugiés et des sans abris. Les cinq toits, nom du projet porté par Aurore afin de recueillir des personnes en situation de grande précarité ou d’exil permet l’accueil de 350 personnes. Cette ancienne caserne connaît donc un véritable renouveau, et les anciennes cellules se sont désormais reconverties en champignonnière bio.
Le projet d’agriculture urbaine, nommé Biofield, favorise également la réutilisation des biodéchets, un volet important pour Alexandre, le fondateur. Cet urbaniste reconverti a en effet mis en place la récupération des biodéchets au sein de la structure : le marc de café récolté tous les matins dans les restaurants voisins forme un terreau fertile pour les champignons. Une initiative qui permet d’être en lien avec les restaurateurs et les consommateurs locaux. Car c’est aussi un engagement important pour Alexandre et sa sœur, Viviane : favoriser les circuits courts et permettre aux habitants du quartier d’acheter ou de se faire livrer leurs champignons tous les matins après la cueillette. Une initiative locale et engagée, sur laquelle Alexandre conclue ainsi : « Beaucoup pensent que ce n’est qu’un phénomène de mode pour bobos, mais l’agriculture urbaine crée de l’emploi, du lien social et de la biodiversité ».
Photo de couverture Andrew Ridley via Unsplash