Celle-ci a finalement été élaborée à travers 3 piliers principaux, dans lesquels sont répartis 22 propositions, dont 6 ont vocation à promouvoir l’utilisation de mobilités “durables”.
Ces 6 propositions intègrent donc le volet appelé “Vitrine des mobilités durables”, qui est l’un des trois piliers de la stratégie générale. Son objectif est de sensibiliser la population et de limiter l’usage de véhicules polluants en centre-ville en menant des réflexions autour de l’optimisation des espaces de circulation urbaine.
La sensibilisation des habitants passerait à la fois par des événements destinés au grand public, comme la “Journée sans voiture” par exemple. Elle passerait également, selon 2 autres propositions, par une offre attractive concernant les mobilités alternatives, en proposant éventuellement une gratuité de certains services, mais également en permettant aux entreprises innovantes dans le domaine des mobilités partagées.
L’optimisation de la circulation est également répartie en 3 propositions complémentaires. Celles-ci concernent par exemple la stratégie de circulation des marchandises commerciales qui semblent devoir être redistribuées plus proprement en centre-ville. Elles concernent également le partage des différents modes de transport, dont les solutions alternatives respectant l’environnement doivent être valorisées. Il s’agirait donc dans cette optique de déployer les bornes publiques de recharges électriques, ainsi que les infrastructures permettant un meilleur usage du vélo.
Si les rencontres citoyennes de la mobilité de Clermont-Ferrand ont défini un certain nombre d’objectifs pour tendre vers une meilleure utilisation des mobilités durables, il est vrai que la communication auprès du public ainsi que des infrastructures prêtes à accueillir des changements de comportements semblent être un incontournable vers la construction des villes de demain.