Et là, pas de doute, Strasbourg reste tout de même la grand gagnante ! Au delà des aménagements qui sont effectués par les villes, il y a tout un tas de critères qui entrent en jeu pour faire de sa ville, une cité propice à l’épanouissement des deux-roues. Parce que c’est bien de cela dont on parle, comment faire en sorte que demain, dans nos villes, les habitants laissent un peu de côté leur voiture, pour se laisser tenter par les deux deux-roues.
De nombreuses initiatives émergent et les plan-vélo passent devant les Conseils Municipaux, avec plus ou moins de réussite, et de lenteur, dans l’application des mesures phares et annoncées à grands coups de tambours médiatiques ! Oui, oui, on parle encore de la capitale. Mais il reste encore trois ans pour que cela change, en tout cas, la municipalité a promis que le Plan Vélo, serait réalisé d’ici la fin du mandat ! On attend donc !
En attendant c’est donc plutôt vers Strasbourg, Grenoble ou encore Bordeaux que nos regards se tournent. Car ce sont bien ces villes, qui sont les plus propices à l’épanouissement de nos chers cyclistes. Angers, qui n’est pourtant pas une si grande ville, est plutôt d’ailleurs très bien placée elle aussi, avec 28 % de sa voirie réservés aux cyclistes !
Parmi les nombreuses découvertes que nous avons faites, il y a bien entendu l’autoroute pour vélo de Grenoble, ou encore le tunnel «modes doux» lyonnais. De quoi donner envie… ça roule de source !
Au delà des infrastructures, les villes proposent de nombreux dispositifs pour changer les mentalités et il est important de le dire car c’est aussi là que cela se joue ! Entre réduction de vitesse en centre villes, aide à l’achat de vélos à assistance électrique, création de maisons du vélo… Mais comme le remarque Olivier Razemon, certaines villes, comme Grenoble ou encore Strasbourg, (les deux premières villes dans lesquelles les habitants utilisent le vélo comme moyen de déplacement pour se rendre au travail!) « ont opté depuis longtemps pour la location de longue durée, qui permet à un utilisateur d’emprunter un vélo pour la journée ou plusieurs mois, un système bien moins coûteux que le Velib’ ». A méditer !
Pour y voir encore un peu plus clair, voici quelques chiffres, qui permettront d’en savoir un peu plus sur le sujet !
Sources :
1, 2, 3, 4, 5,6, 7 et 8.
Merci à Weelz le webmagazine du vélo urbain, pour leur superbe photo de Une !