Des cours privatives ornementées d’œuvres artistiques éphémères, c’est ce vous verrez si vous décidez de vous perdre dans le dédale du parcours architectural organisé par le festival des architectures vives. Cet événement, particulièrement relayé à Montpellier, a réuni plus de 18 000 visiteurs en 2018 !
Cette manifestation annuelle lance un appel à candidature à destination des équipes de jeunes architectes pour valoriser leur travail de recherche et d’innovations. Il fait ainsi appel à leur imagination, leur créativité et leur capacité de mise en scène dans un lieu. L’architecture vive est ainsi à prendre en compte comme une architecture vivante et ludique où les passants peuvent interagir avec leur espace public en lien direct avec l’architecture. L’objectif étant d’ouvrir le patrimoine au grand public.
Pour ceux qui n’ont pas la chance d’aller découvrir les installations sur le thème de la beauté, voici quelques exemples d’installations de 2018 réalisées par 10 équipes d’urbanistes qui ont travaillé sur le thème SENcity. Cette thématique avait pour mission de mettre sur le devant de la scène la part des technologies dans la perception des usagers pratiquant les dispositifs urbains actuels. Mais leurs installations ont tout de même tout d’apparats urbains avec une finesse digne des vêtements de haute couture.
Parmi les installations, Urban Living Room a voulu mettre l’échange et le débat au coeur de sa proposition en incitant les passants à interagir par la disposition de modules blancs dans une cours occupée par de nombreux masques blancs. Ces derniers questionnent la technologie et ses effets sur la standardisation et la dépersonnalisation. L’appropriation du lieu est aussi une thématique de l’installation Jeux de formes, forme de jeu par (HEXA)Gones ou de Complicity.
Urban Living Room par l’université invitée, Ecole Technique Supérieure d’Architecture de Gênes, Gênes, Italie
© Photoarchitecture, Festival des Architectures Vives
(HEXA)Gones, Anaïs Cornu, Logan Rainon et Mylène Serra, Lyon, France
© Photoarchitecture, Festival des Architectures Vives
Complicity, par Mailys Meyer, Camille Vannier, Paris, France
© Photoarchitecture, Festival des Architectures Vives
D’autres installations comme Miroirs Miroirs ou U.S.I.N.E.S proposent d’exposer les technologies qui valorisent l’écologie. Miroirs Miroirs veut mettre en avant l’appréhension du fait urbain dans l’architecture. Cette pluie de miroirs rotatifs maintenus par des boîtiers solaires sur les quatre façades suivent ainsi la courbe du soleil pour sensibiliser les passants à l’apport de lumière solaire naturelle et au climat de la ville. Complicity, quant à elle, est un jardin partagé de fleurs qui peuvent être déplacées sur l’oeuvre par les visiteurs. Jamais la même, elle évolue au grès des interactions avec le visiteur.
Miroirs, Miroirs par Arthur Biasse, Paul Gard-Baholet, (IDEART Architectes) en collaboration avec Clémentin Rachet et Pauline Le Biez, Paris, France
© Photoarchitecture, Festival des Architectures Vives
Cette année, vous pourrez découvrir l’exposition urbaine, architecturale et artistique sur le thème de la beauté du 11 juin au 16 juin 2019. Plus d’informations disponible ici.