Dans la course verte, Grenoble s’est distinguée avec brio, puisque sur les douze indicateurs pris en compte (le climat, les transports, les espaces verts, l’utilisation des sols, la biodiversité, la qualité de l’air, la pollution sonore, la gestion des déchets, l’eau, l’assainissement, le management environnemental et la communication), elle est arrivée première ou deuxième onze fois. Elle sera donc en 2022 la capitale verte européenne !
Finaliste face à Dijon, Tallinn et Turin, Grenoble s’est distinguée par ses multiples initiatives et ses engagements forts autour de la question environnementale. Par exemple, sa politique de mobilités a été largement valorisée. En effet, grâce à la densification de ses pistes cyclables, elle devient la deuxième ville de France où le vélo est le plus utilisé pour les déplacements domicile-travail (INSEE). Grenoble mène la vie dure aux émissions de gaz à effet de serre, puisqu’entre 2005 et 2008, les émissions de CO2 à Grenoble ont été diminuées de 23%. Ces quelques exemples d’initiatives illustrent ce qui a pu conquérir le coeur des jurys !
Depuis 2010, la Commission européenne récompense les villes inspirantes pour un aspect de leur politique environnementale. En France, Nantes a déjà été récompensée pour ses politiques de transports urbains favorisant les mobilités douces et les transports en commun. Grenoble est la deuxième ville française à lui succéder. Le titre, récompensé de 350 000 euros, permet également aux territoires de renforcer leur attractivité et d’accélérer leurs projets de transition. On souhaite aux autres villes d’avoir le même succès et de suivre ces exemples de transition prometteurs !
Photo de couverture Sophie Keen via Unsplash