L’anneau doré tourné vers le ciel romain investit l’ensemble de la surface du toit, autour d’un espace creusé jusqu’à la cour centrale, au rez-de-chaussée du bâtiment. Sur l’anneau se trouve le simple mot « futur », écrit à 6 reprises et dans 6 langues différentes, celle des 6 artistes participant au projet : Jodae le coréen, Cave l’iranien, Gary l’anglais, Roes le Chinois, Casper le japonais et Hillel Smith l’américain qui écrit en hébreu.
6 langues donc, 6 alphabets et 6 manières d’écrire, pour un unique mot qui désigne le commun de chacun des peuples représentés. À la tête du projet nommé « The Ring of the Future », Cristiana Monfardini qui est également vice-présidente de la communication chez Fendi, considère le toit comme un grand potentiel artistique, comme une toile blanche que l’on peut utiliser pour laisser passer un message. Dans ce cas, celui que le street-art peut également se mettre au service de la promotion d’une marque de luxe, mais surtout qu’il peut fédérer les peuples autour d’un projet commun.