Son objectif est de réaliser un ensemble de structures qui feraient office de zones neutres propices à la communication, pour éventuellement tendre vers une meilleure relation entre les deux états. Soyoun Kim a ainsi dessiné 25 constructions, réparties tous les 10 kilomètres le long des 250 kilomètres de la frontière.
Stade, parc de repos, centre commercial, terrain de jeux, théâtre… tous les types d’activités seraient représentés et accessibles dans un des bâtiments frontaliers. L’ensemble de la frontière imaginée, ainsi que les constructions qui y seraient implantés, respecteraient une couleur qui n’a pas été choisie au hasard : reprenant le bleu du drapeau de l’Organisation des Nations Unies, il est synonyme de paix et de dialogue entre les deux états. Mais ce bleu est également celui repris lors des Jeux Olympiques de 2000, lors desquels les deux Corée ont défilé conjointement, derrière la même bannière bleu ciel.
L’ambition pour le moment utopique de Soyoun Kim doit pourtant relever de nombreux défis. Pour le moment, la frontière se trouve au centre d’une zone démilitarisée d’environ 4 kilomètres de large. L’idée serait donc d’investir cette longue bande frontalière pour installer le projet fédérateur. Il reste donc maintenant à savoir si les deux états concernés seront intéressés par la démarche et pourront trouver un terrain d’entente…