Dans une interview à CNN, Yoro déclarait : «Il était vraiment difficile de s’adapter aux changements de marées, aux courants dangereux et à la rapidité de montée et de chute des niveaux d’eau, en moyenne 1 pied toutes les 15 minutes». Pour rappel, cela fait 30 centimètres par quart d’heure. »J’ai dû effectuer plusieurs calculs pour connaître le rythme des marées qui entrent ou sortent tous les jours, et utiliser cette information pour savoir à quelle vitesse je pourrais peindre, ce qui m’a fortement aidé pour réaliser les détails appropriés dans la figure. «
De plus, un défi se tenait face à l’artiste : quelle peinture utiliser pour qu’elle adhère à un mur de béton dans un environnement aussi humide. Pour des raisons environnementales chères à son auteur, les peintures toxiques étaient proscrites. Il a fallu donc trouver une formule spéciale qui permettrait à la peinture de sécher rapidement. L’oeuvre ne pourra être pérenne, l’usure naturelle provoquée par l’eau salée, le soleil et les algues viendront rapidement faire disparaitre l’oeuvre monumentale. L’artiste estime la durée de vie de son oeuvre à deux ou trois mois…
Retrouvez toute l’oeuvre de Sean Yoro sur son site !