Les chercheurs et les universités sont devenues des ressources essentielles au développement des villes plus durables. Certaines villes de France l’ont compris ces dernières années et n’ont pas hésité à s’accaparer les idées innovantes des grands esprits de notre génération.
C’est par exemple le cas de Clermont-Ferrand, Toulouse ou encore de Grenoble-Alpes Métropole, qui a été la première à se doter d’un conseil scientifique pour accompagner le plan Climat, air, énergie de la métropole ainsi que le projet « Capitale verte » pour 2022.
Depuis longtemps, ces territoires s’inscrivent dans une logique de clusters d’entreprises et de laboratoires de recherche qui travaillent ensemble et génèrent des innovations. Les élus de Clermont-Ferrand, eux, se sont tournés vers leurs universitaires, afin de développer une politique d’attractivité et de résilience. Dans le cadre des recherches de l’UMR Territoires, la ville a pu se découvrir un potentiel inespéré : quelque 250 hectares de terres seraient en déprise agricole, sans compter 250 hectares de friches industrielles.
Cela a alors permis de poser les champs des possibles pour le développement d’une agriculture urbaine, comme avec la Ferme de Sarliève.
Les chercheurs toulousains et les universités, quant à eux, ont aidé à la mise en place de projets techniques et de long terme, comme la stratégie foncière de 2018, et au suivi de programmes déjà existants tels que le PLUI-H. Avec leur ambition de construire un centre de sciences dédié à la rencontre entre les scientifiques et les citoyens, le partage de savoir est une nécessité pour développer la durabilité des villes en France.
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