En 2019, l’organisme Bruitparif chargé de mesurer les nuisances sonores a publié un rapport décrétant que le bruit nuit à la santé des franciliens. En effet, selon leurs recherches, plus de 100 000 années de vie en bonne santé sont perdues tous les ans en Ile-de-France à cause des nuisances sonores provoquées par les transports. Alors que les villes telles que Nice et Toulouse ont déjà lancé des premières expérimentations, les élus parisiens ont également décidé d’agir en conséquence. Ils ont voté à l’unanimité le 9 février 2022 la mise en place de radars sonores dans le centre-ville de la capitale, autorisée par la récente loi d’orientation des mobilités.
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Ainsi, tous les véhicules qui s’avèrent être trop bruyants seront enregistrés grâce à un coûteux système impliquant pas moins de huit micros et de trois caméras. Les conducteurs fautifs recevront alors une amende de 135 euros (ou de 90 en cas de paiement sous quinze jours) à partir du printemps 2023, après une phase d’expérimentation d’un an rue d’Avron.
Ce qu’il faut retenir, c’est que c’est également un moyen de limiter dès maintenant l’utilisation des véhicules dotés d’une vignette Crit’Air 3. En effet, plus les voitures sont anciennes, plus elles sont polluantes et bruyantes. Si ces radars n’ont pour l’instant pas vocation à être généralisés à l’intégralité de la capitale, ils témoignent d’une politique globale de réduction de la pollution et d’amélioration du quotidien des parisiens.
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