Les écrans publicitaires numériques qui prolifèrent dans les vitrines de la capitale ne sont désormais plus les bienvenus. Dénonçant une “invasion publicitaire”, Emmanuel Grégoire a en effet sommé 5 régies publicitaires de se conformer au plan local de publicité. Un programme qui ne semble pas plaire aux 5 régies concernées, dont deux noms semblent se démarquer : Exterion media et Phénix.
Le principal reproche fait à ces écrans numériques est leur aspect polluant, puisque très énergivores. Selon Le Monde, 7000 KWH sont nécessaires par an afin de faire fonctionner ces panneaux, soit presque le double de la consommation moyenne en électricité d’un ménage français par an ! Pollution visuelle et “matraquage publicitaire” sont également évoqués.
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Cet événement ravive les discussions abordées en 2009 par le conseil d’état au sujet des publicités numériques dans les vitrines des magasins Zara. Le conseil d’état avait donné l’autorisation d’afficher des publicités numériques dans l’espace privé. Depuis, aucune loi ne semble avoir été votée, mettant à mal cet arrêt. C’est pourquoi certains publicitaires revendiquent un “abus de droit”. Jean Francois Curtil, directeur de Exterion media, témoigne ainsi : « la question a déjà été tranchée, et ces dispositifs ne sont pas sauvages, mais tout à fait autorisés ». La question devrait donc encore faire parler d’elle dans les prochains mois.
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