Décédée en 2016, L’architecte déconstructiviste irako-britannique est quand même à l’origine de ce projet qui a enfin vu le jour en Russie à quelques kilomètres de la capitale Moscou, près de 10 ans après ses premières esquisses. L’œuvre a été réalisée dans le but d’en faire un logement, à destination de l’homme d’affaires Vladislav Doronin, que l’architecte appelait le « James Bond russe ». Dressé jusqu’au-dessus de la canopée des pins de la forêt environnante, le bâtiment est un logement aux formes vraiment reconnaissables de la patte de Zaha Hadid.
Élancé jusqu’à 22 mètres de haut, le bâtiment est composé de béton ainsi que de larges ouvertures vers la forêt. Au sommet de la maison, un genre de grande tour de contrôle projette le regard par-delà les milliers de pins. En partie basse, la structure s’enfonce légèrement dans un écrin de terre… à moins au contraire qu’il n’en émerge à l’image d’un sous-marin qui refait surface.
Parmi les trois plateaux qui forment la maison, une piscine, des équipements de loisir, s’ajoutent aux autre pièces qui proposent toutes des formes surprenantes entre les murs blancs et inclinés. L’incroyable résidence en fait l’une des plus chères au monde. Pour y dépenser 74 millions de dollars, on espère que le James Bond russe y aime le panorama et l’architecture !