Accessible à tous, l’événement de la Nuit Blanche réinvente l’espace public en le mêlant à l’art contemporain, et propose une déambulation urbaine et culturelle dans toute la ville de Paris. Un moyen de célébrer poétiquement cette période de l’année où les nuits s’allongent. 

Cette année, la programmation et les aménagements artistiques de la Nuit blanche sont dirigés par Didier Fusillier, un metteur en scène français qui préside notamment le parc et la grande halle de la Villette. À ses côtés, Jean-Max Collard, critique d’art et commissaire de nombreuses expositions, participe également à cet évènement phare en tant que conseiller artistique.

Au programme : une parade sonore et lumineuse constituée de musiciens et de danseurs qui circulent de la Place de la Concorde à Bastille, des artistes promeneurs pour mettre toute la ville en mouvement, et un parcours à vélos éclairés déployés entre la porte de Pantin et la porte de la Villette. 

Pour cette édition 2019, le sport rejoint l’art et la culture ! La Nuit Blanche propose à ses participants d’effectuer en marchant ou en courant deux boucles de 8 km, “la grande traversée”, un parcours actif pour les plus courageux !

D’ailleurs, pour permettre au plus grand nombre de déambuler dans Paris et d’assister aux performances artistiques, la ville prend en compte les problématiques de mobilité et adapte son réseau de transport. La ligne 1 est ouverte une partie de la nuit, ainsi qu’un réseau de bus de nuit intensifié. 

Et en plus des animations artistiques proposées dans les rues de Paris, certains musées ouvrent gratuitement leur porte, l’occasion de faciliter l’accessibilité des lieux culturels aux parisiens et de les inciter à se déplacer vers les installations le temps d’une nuit. 

Comme pour les festivals de rue, démonstrations de théâtre ou de danses, mettre l’art sur le devant de la scène urbaine et de l’espace public en proposant des animations ouvertes à tous, permet à une ville de développer une véritable attractivité culturelle, sociale, artistique et économique. 

Il s’agit ici d’animer de manière éphémère des territoires, en leur attribuant un usage innovant et créatif et en proposant une nouvelle appropriation de l’espace qui redonne une place centrale aux habitants. Ici, c’est aussi le moyen d’explorer comment s’approprier différemment la nuit !

Crédit photo ©Nicola Fioravanti via Unsplash