Coachella est l’un des plus grands festivals des Etats-Unis, où l’on peut écouter des musiques variées (rock alternatif, musique électronique, hip hop) mais aussi découvrir de nombreuses installations artistiques.

En effet, depuis que les organisateurs ont introduit des installations architecturales en 2009, les artistes n’ont cessé de créer des œuvres toujours plus ambitieuses pour les milliers de festivaliers venus vivre l’expérience. Cette année encore ces installations ont eu de quoi impressionner.

Avec son œuvre Etherea, l’artiste italien Edoardo Tresoldi réinvente la monumentalité avec trois pavillons aux contours flous et vaporeux directement inspirés des cathédrales néoclassiques et baroques italiennes.


©Roberto Conte



©Jennifer Cappuccio Maher, The Press-Enterprise

La tour Spectra conçue par New substance, un studio d’architecture britannique, propose aux participants de venir admirer le site du festival à travers son enveloppe translucide et colorée. Des teintes qui changent au fil de l’ascension de son escalier en colimaçon de sept étages qui mène au belvédère de ce cylindre arc-en-ciel. La nuit, des LED viennent l’illuminer de différentes teintes.


Les artistes et architectes argentins Roberto Behar et Rosario Marquardt (R&R Studios) ont conçu une Supernova, une structure colorée en forme d’étoile qui donne l’impression d’avoir juste été posée sur la pelouse du festival. Ces branches aux couleurs « POP » ont créé de l’ombre pour les visiteurs en quête de fraîcheur.

Dans une autre approche, l’artiste Simón Vega a conçu un faux vaisseaux spatial, Palm-3 World Station, en tôles ondulées issues de bidonville du Salvador, son pays d’origine. Son oeuvre parodie les engins spatiaux soviétiques et cherche ainsi à interpeller sur les effets de la guerre froide en Amérique Centrale.

Au cœur de cet évènement festif, ces installations très variées ont pu toucher un large public non-initié. Les artistes se sont amusés à proposer un mobilier original et des structures qui jouent avec les codes de l’architecture, les matériaux et les formes de la ville. Une belle évasion qui donne envie de découvrir les œuvres de l’année prochaine !