Maison de famille de 290 m2 à Schlins en Autriche, conçue par l’artiste et entrepreneur Martin Rauch, et entièrement construite – des fondations au toit – avec de la terre excavée sur place. Credits LeMonde.fr - Beat Bülher Maison de famille de 290 m2 à Schlins en Autriche, conçue par l’artiste et entrepreneur Martin Rauch, et entièrement construite – des fondations au toit – avec de la terre excavée sur place. Credits LeMonde.fr – Beat Bülher
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Article original de Laetitia Van Eckout, intitulé « Que faire des 43 millions de tonnes de déblais de terre du Grand Paris ? » et publié sur le site LeMonde.fr

 
 

guillemets-ouvrantDes architectes et des aménageurs cherchent aujourd’hui à faire de cette matière une ressource et à la transformer en matériaux de construction.
 
 
 
 

Que faire des montagnes de déchets de terre qui ne cessent de croître et s’étendent à perte de vue, tels des paysages lunaires, sur le territoire de certaines communes ? Ne serait-ce qu’en Ile-de-France, plus d’une vingtaine de millions de tonnes de matière inerte sont aujourd’hui extraites chaque année des divers travaux de terrassement préalables aux fondations d’infrastructures, de routes et autres réseaux de transport.
 

Les seuls déblais du chantier du Grand Paris Express vont représenter un apport annuel supplémentaire de 10 % à 20 % au cours des quinze prochaines années. D’ici à 2030, le creusement des 200 km de tunnels autour de la capitale et des accès de secours, ainsi que l’édification des gares vont de fait générer quelque 43 millions de tonnes de déblais.
 

Or, si les déchets du BTP (béton, briques, verre, ballast) peuvent être à 95 % recyclés et valorisés, seuls 20 % à 30 % des déblais de terres inertes sont aujourd’hui retraités pour être recyclés, généralement en produits de sous-couche routière ou de remblais divers.
 
 

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