La Red Line, bientôt suivie de la Purple et la Blue lines, proposent donc un nouveau service de bus électriques express, s’illustrant comme une véritable alternative à la voiture, et permettant de dessiner une colonne vertébrale pour la ville, autour de laquelle un développement urbain alternatif prend place.
Indianapolis, une ville façonnée depuis des siècles autour des mobilités
Au début du XXème siècle, la ville d’Indianapolis, fondée dans les années 1820, est constituée autour d’un centre urbain, véritable lieu de vie où prospèrent commerces et logements, accessibles à tous types de revenus. L’extension de la ville est, dans un premier temps, permis par la construction d’un tramway, qui relie les quartiers de Broad Ripple, Fountain square, Mass avenue, où piétons, cyclistes et tramway, cohabitent en bonne intelligence.
Le centre-ville d’Indianapolis en 1904 ©Domaine public
Le début du XXème siècle marque alors un tournant dans le développement urbain de la ville. À l’instar de Detroit, Indianapolis mise sur la voiture et devient rapidement un haut lieu de la manufacture automobile des États-Unis. À partir de la deuxième moitié du XXème siècle, l’importante multiplication des fonctions au sein de la ville repousse les limites bâties de cette dernière. Très vite, le développement urbain s’organise autour d’un zoning urbain stratégique, éloignant ainsi peu à peu les fonctions les unes des autres. Une conséquence qui, en plus de la démocratisation de l’automobile dans les foyers américains à partir des années 60, supprime progressivement l’utilisation de la marche ou du vélo pour se déplacer et impose la voiture comme l’unique moyen de transport dans la ville.
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