Un développement croissant des allergies
Une allergie est une réaction immunitaire face à une substance. Il s’agit d’une surréaction d’un organisme à un agent dit pathogène, souvent inoffensif pour le reste des individus. On a donc ici un dérèglement du système immunitaire qui va provoquer une série variable de symptômes, selon les cas et les allergies. Elles peuvent ainsi être respiratoires, cutanées ou alimentaires.
Source : asthme-allergies.org
Le nombre de cas a fortement progressé ces dernières décennies. Si bien qu’en 2014, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la plaçait désormais au quatrième rang des maladies chroniques dans le monde, alors même qu’à la fin des années 1980, les allergies n’étaient situées qu’en septième position. L’OMS estime même qu’en 2050, la moitié de la population mondiale sera allergique.
Et pour ne rien arranger, les allergènes peuvent être multiples. En ville, on parle surtout des pollens, mais cela peut être également des poils d’animaux, des médicaments, des acariens ou encore des aliments. D’ailleurs, notre nourriture est responsable de la majorité des allergies.
L’environnement, une variable à considérer
Lorsqu’on vit en ville, on se demande forcément : l’environnement urbain a-t-il un rôle dans le développement des allergies ? Pour commencer, en ce qui concerne les allergies alimentaires, une étude publiée dans la revue Clinical Pediatrics a analysé le cas de 38 000 enfants aux Etats-Unis. Celle-ci intégrait une approche cartographique visant à comprendre si le lieu de vie avait une influence sur les cas recensés. Une analyse qui a permis de révéler le constat suivant : il existe une différence entre les zones rurales et les grandes villes avec des enfants moins touchés à la campagne (6,2% contre 9,8% pour ceux habitant en ville).
Mais pourquoi les enfants des villes seraient si touchés par les allergies alimentaires par rapport à leurs comparses ruraux ?
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