Le modèle high tech, incompatible pour l’avenir de nos villes
La ville high-tech est souvent perçue comme la réponse idéale aux enjeux de la croissance urbaine. Les grandes métropoles d’aujourd’hui, comme Singapour, New York ou San Francisco, suivent ce modèle pour devenir ultra performantes et ainsi améliorer la vie de leurs habitants. The Line, ville du projet Neom en Arabie Saoudite, n’en est qu’un tout autre exemple, une nouvelle forme de ville intelligente essentiellement basée sur les toutes dernières technologies.
Également appelées “smart cities”, ces villes se disent écologiques et se présentent comme la solution face aux enjeux environnementaux, mais elles ne sont pas exemptes de limites. Entre la dépendance aux technologies avancées très coûteuses et énergivores, et la tendance à accentuer les inégalités sociales et économiques, ce modèle de développement urbain pose inévitablement question. La ville low-tech se positionne donc comme une alternative de choix, une transition nécessaire pour pallier ces problématiques. Pour que la fabrique urbaine évolue durablement, “la low-tech invite simplement à chercher une juste mesure dans notre mobilisation des technologies.”
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Les villes low-tech, une transition nécessaire ?
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