Pour y remédier, la seule solution est la transition écologique de notre société. Un défi de taille qui nécessite de repenser notre manière de concevoir les villes. Ce besoin de transition prend source dans les différents déséquilibres, dont l’analyse et la prise en compte sont nécessaires pour tendre vers un modèle plus vertueux.
Et si penser la ville comme un être vivant était la solution pour mieux appréhender ses dysfonctionnements ? Et si conceptualiser nos espaces urbains comme des écosystèmes naturels pouvait permettre d’entrevoir les actions à mettre en place ?
L’écologie urbaine, point de départ d’un bousculement philosophique
Le concept d’écologie urbaine est apparu dès la fin des années 90 et son approche vise à incarner une nouvelle vision de la ville. En effet, l’écologie urbaine l’appréhende tel un écosystème où vivent les urbains. Ainsi, avec cette conception, “changer la ville” revient à “changer la vie”. Ce concept implique que la ville n’est pas un “être artificiel” figé, elle serait au contraire un être vivant capable de s’adapter.
Autre basculement, cette nouvelle conception des espaces urbains implique une responsabilité des urbains vis-à-vis de leur milieu de vie. Considérée par certains comme un milieu naturel, la ville serait alors capable d’évoluer si l’on y change les conditions de vies. En résumé, l’écologie urbaine appréhende les espaces urbains comme un écosystème dont il faut prendre soin et sur lequel il est possible d’agir pour en augmenter sa qualité.
Une idée qui vient faire évoluer le regard sur l’urbain. Avec cette nouvelle approche, la ville est en effet considérée comme un système vivant. Cette idée vient peu à peu transformer notre approche des villes pour tendre vers une conception plus systémique, permettant d’aller plus loin que la simple durabilité dont on parle habituellement.
La ville comme écosystème vivant
La ville respire, la ville consomme, la ville s’active, pour autant, fonctionne-t-elle comme un écosystème vivant ?
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