Commençons par le commencement : la création de Visages d’en Faces.
“Les attentats de 2015 ont eu des conséquences profondes chez de nombreuses personnes. Personnellement, cet évènement a fait émerger en moi le besoin de se reconnecter aux autres, de développer une activité qui permet des moments de rencontres, d’échanges avec les personnes avec lesquelles on vit ou on travaille.”
Visages d’en Faces est donc né de cette volonté. Le principe est de dessiner et de raconter des portraits, ceux de personnes qui habitent un quartier, qui travaillent dans une entreprise, pour dans certains cas les exposer dans des espaces privés comme publics. C’est une manière de cultiver la curiosité, parfois même de faire évoluer les regards, dans une approche participative. L’outil artistique se met alors au service des rencontres et du vivre-ensemble.
“Finalement, mon métier consiste à créer des rencontres. Tout a commencé lors de la Nuit blanche de 2016 et de l’inauguration de la gare Rosa Parks. C’était un projet urbain qui faisait écho à ma démarche, parce qu’il permettait de relier deux quartiers du Nord Est de Paris et de transformer un lieu de passage en lieu de rencontre, notamment grâce à l’exposition temporaire que j’ai proposée, constituée de portraits dessinés et racontés.“
Regards autour de Rosa Parks – Source : Visage d’en Faces
Quelles synergies peuvent exister entre le rapport que chacune et chacun entretient avec son lieu de vie ou d’activités et son rapport à l’autre ? En quoi est-il important de lier les deux ?
“Le rapport que l’on entretient avec un territoire est, selon moi, intrinsèquement relié au rapport à l’autre. Les lieux de vie, d’activités, les commerces, les entreprises, les espaces publics sont par définition des espaces où l’on peut être connecté aux autres, à celles et ceux qui nous entourent. Souvent, l’attachement à un lieu dépend des personnes qui interagissent dans ce lieu, aux souvenirs que l’on crée avec ces personnes.
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