Si on demande à un habitué de l’exploration urbaine ce qu’il faut faire ou non avant de se lancer dans la pratique de l’Urbex, il vous donnera sûrement ces 4 conseils que notre rédaction vous relaie ici !
Numéro 1 : Se renseigner un minimum sur le lieu à explorer
On peut comprendre que vous ne souhaitez pas aller jusqu’à vous spoiler la découverte … mais on vous conseille grandement de vous renseigner le plus possible, du moins sur les aspects qui vont suivre, pour ne pas prendre de risques lors de votre visite.
L’Urbex reste une pratique illégale. Pour rappel, vous enfreignez la loi en entrant dans une propriété privée. Certains lieux comporte un gros risque, autant sur le plan “physique” puisqu’il s’agit de lieux dégradés, que le plan juridique, car ils peuvent être gardiennés. D’après certains urbexeurs, mieux vaut, dans certains cas, être conseillé par un avocat.
Alors avant toute exploration, quelles questions sont de mise. Est-ce un endroit dangereux ? Depuis combien de temps est-il à l’abandon ? Est-il gravement endommagé ? Qui est le propriétaire ? Est-il gardienné ? Y’a-t-il une alarme ? Vous préparez permettra de vous éviter les surprises et des accidents bêtes provoqués souvent par un coup de panique. Il est préférable de contacter le propriétaire si vous le pouvez pour lui présenter votre projet.
Numéro 2 : Rester sur ses gardes pour ne pas passer du rêve au cauchemar
La règle d’or pour s’assurer que la virée ne tourne pas au fiasco est dans un premier temps de toujours être accompagné. En particulier si vous êtes mineur ! Parce que si vous êtes un peu trop casse-cou et que vous n’arrivez pas à sortir d’un trou, vous serez bien content de pouvoir compter sur quelqu’un pour vous tirer d’affaire. Si vous êtes deux à tomber, ne paniquez pas car vous aurez bien entendu au préalable prévenu une personne extérieure de votre expédition qui pourra appeler les secours si besoin.
Mais sur place, il paraît également bien naturel d’être très prudent en évoluant dans les lieux abandonnés, donc souvent délabrés et en très mauvais état. Attention notamment aux pièges que peuvent présenter des sols trop fragilisés par lesquels vous pouvez passer en moins d’une seconde en direction de l’étage du dessous !
Un équipement adapté, comme des chaussures solides, ou une petite trousse de soins n’est jamais superflue. Une lampe, des vêtements qui ne craignent rien, un téléphone chargé en cas de besoin, et c’est parti pour l’aventure !
Dans les anciennes usines, dans les entrepôts, une attention particulière doit être accordée aux produits qui peuvent encore être présents dans les lieux. Les produits chimiques, les grandes structures fragilisées par la rouille sont autant de dangers qu’il est important de mesurer avant de vous rendre dans de tels lieux. Nous comprenons que votre envie d’escalade est sans limite, mais les risques doivent bien être appréhendés car le danger règne à la moindre invigilance.
Numéro 3 : Préserver la magie du lieu en respectant la “philosophie urbex”
Les trois commandements du bon urbexeur pour préserver les lieux sont : ne pas casser, ne pas dégrader, ne pas emporter d’objets. Un code de bonne conduite digne des trois mousquetaires et des chevaliers de la table ronde ! Quoique certains vous diront que ce n’est pas des règles, mais simplement du bon sens.
Autre code d’honneur que tous les urbexeurs qui se respectent partage : ne pas divulguer les adresses des lieux à l’abandon pour préserver leur anonymat. Le but est bien sur d’éviter d’autres visites et les dégradations potentielles engendrées par des non initiés ou pas une fréquentation trop intense.
L’enjeu est d’être le gardien de la magie de ces lieux. D’en capturer l’essence de manière discrète et respectueuse pour faire perdurer l’histoire unique de ces lieux.
Numéro 4 : Quand même profiter un max !
Même si préparation et prudence sont essentielles, il s’agit aussi de profiter ! Il est possible de s’amuser, de découvrir l’histoire du lieu, de l’explorer, sans prendre de risques. Une bonne manière de se lancer dans l’aventure de façon plus tranquille et sereine. Que vous cherchiez à en apprendre plus sur le lieu ou à en capturer l’esthétique, d’ainsi de privilégier avant tout l’intimité avec le lieu au sensationnel !
Et vous ? Vous seriez quoi ? Châteauphile ? Catacombophile ?