Premier français à avoir reçu le Prix Pritzker en 1994, Christian de Portzamparc fait partie des personnalités incontournables du paysage architectural français.
Dans les années 1980, ses travaux sur le principe d’îlot ouvert, en opposition totale avec le principe d’îlot fermé des blocs haussmanniens, ont influencé par la suite de nombreux projets urbains d’envergure.
« Les trois principaux types de blocs selon Christian de Portzamparc » par ©Thbz via Wikipédia
Indépendantes sans être déconnectées, tel pourrait être la phrase qui convient pour présenter les réalisations de l’architecte. Ces réalisations culturelles n’échappent pas non plus à cette règle. Pleinement intégrées dans leur quartier, les réalisations sont néanmoins uniques dans le paysage qui les entoure. Une architecture remarquable par bien des aspects mais finalement très humble. La gestion de la lumière est également un atout majeur de ses réalisations. Ici aussi, de grandes ouvertures permettent de laisser entrer toute la lumière sans tomber dans l’impudique « full » baies vitrées ne permettant pas de créer de l’intimité, moment essentiel pour des lieux culturels, quelques qu’ils soient.
Du Musée Hergé de Louvain-la-Neuve à la Cité de la Musique à Paris en passant par les Champs Libres de Rennes, l’architecture de Christian de Portzamparc n’apporte pas seulement de la culture dans nos villes, elle cultive nos espaces urbains, les valorise. Photos à l’appui !