En quelques années, le street-artiste Hogre s’est imposé comme une référence du subvertising, l’art de détourner la publicité. C’est dans les villes de son Italie natale que l’artiste a commencé à moquer les vices et travers de nos sociétés occidentales, basés sur la consommation.
Mais c’est à Londre que ces œuvres les plus marquantes font leur apparition. En reprenant les codes de propagande de la publicité, il dénonce avec brio des situations pourtant difficiles à aborder (la dépression, la pédophilie, la violence, la misogynie publicitaire, la malbouffe…).
Le moins que l’on puisse dire c’est que Hogre tente tout pour nous mettre devant nos contradictions et nos défauts de société. Dans une interview accordée à Global Street Art, il développe : “Nous vivons sous une « soft-dictature » dont la publicité est la forme de propagande la plus directe. Le subvertising, parce qu’il amène à questionner les mécanismes de cette propagande, peut être un moyen de déranger le pouvoir et donc se révèle intéressant pour les artistes.”
Comme on peut bien évidemment se l’imaginer, ses œuvres sont très éphémères : dérangeant les pouvoirs en place, elles sont nécessairement retirés en seulement quelques heures. C’est donc une chance toute particulière pour tous les passants qui auront eu l’opportunité de tomber nez à nez avec ses œuvres.
Si son projet artistique singulier vous intéresse, n’hésitez pas à découvrir ses œuvres sur son Flickr en cliquant sur la photo ci-dessous :