Le jeune artiste parisien, Jean Mallard vous transporte au cœur des villes : chaudes, romantiques et grouillant de vie. Son pinceau saisit les appropriations des habitants, l’usure des murs, les convivialités du voisinage et autres urbanités discrètes. De quoi vous transporter à travers des toiles très détaillées qui retranscrivent l’âme des villes.
Fan des BD de Moebius et des films de Miyazaki, Jean Mallard tombe vite amoureux du dessin et décide de ne plus jamais s’en séparer. Il rejoint l’École des Arts Décoratifs de Paris en 2015, où il apprend la bande dessinée, le dessin animé, la sérigraphie et la gravure. Ses techniques de prédilections sont l’aquarelle et la gouache, qui l’accompagnent depuis son enfance, et avec lesquelles il travaille pour créer des mondes infinis et ouverts à tous. Il crée son univers en s’inspirant des peintres russes populaires, des miniatures indiennes, des estampes japonaises et du Douanier Rousseau…
En 2019, il part vivre à Naples, en Italie, où il réalise une série d’illustrations qui donnera naissance à sa toute première exposition « Via Miracoli » , traduisez « rue des miracles », miracles qu’il a su les saisir sur la toile.
« A Naples, j’habitais via Miracoli. Les mois ont filé et je me suis laissé porter, bercé par les effluves de cette cité. J’ai commencé des dessins, pour essayer de tout raconter : les légendes qui grouillent derrière chaque pierre, les palais qu’on habite même quand on est pauvre, les dédales infini des quartiers populaires, sauvages et ingouvernables. Les stades qui chantent, les nuits chaudes et leurs bêtes nocturnes. Les draps blancs qui cachent des façades en miettes. Les vieilles qui attendent un miracle, assises toute la journée au balcon, les portes qui restent ouvertes, l’odeur des cuisines. Les conteurs du café, perdus entre mythes et bobards. Les rues qui bourdonnent du matin au soir, les chats qui dorment à l’ombre des grands jardins calmes. Les derniers trésors de la méditerranée, entassés sur les marchés . La tendresse des amis et des couleurs du soir. Les gosses qui tapent dans la balle, les mères qui gueulent. La mélancolie d’une ville abandonnée, qui voit son futur s’enfuir, l’odeur du fioul, l’eau sale et les motos. Caravage, Parthénope et Maradona. Et le Vésuve, toujours là, quelque part au dessus d’un toit. Et même si quelques dessins ne suffiront jamais, cette exposition est une déclaration d’amour à Naples et à son peuple.«
Ses dessins ont été sélectionnés à la Foire d’illustration de Bologne en 2018 et 2020, ainsi qu’à Angoulême en 2019. Il a reçu le prix Grand Award à Bologne en 2018. Si vous souhaitez découvrir davantage des œuvres de Jean Mallard, rendez-vous sur son site internet, sa page Facebook ou son compte Instagram.