En 2011, le magazine Time a nommé “le manifestant” comme personnalité de l’année. Ce titre a pour but d’élire chaque année le groupe social, l’homme, ou la femme ayant influencé le cours de l’année. Le magazine écrivait ainsi : “Personne n’aurait pu prévoir, lorsqu’un vendeur de fruits tunisien s’est immolé par le feu, que cela déclencherait le renversement de dictateurs et initierait une vague globale de protestations. » en parlant de la l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi.
Assurément, la manifestation est un instrument politique de premier plan. Les scientifiques en ont fait un véritable objet d’étude, et on a vu émerger, à l’heure des réseaux sociaux, des modèles cartographiques poussés afin d’appréhender les mouvements sociaux. Une pratique qui a débuté en réaction aux gilets jaunes afin d’identifier des “territoires de colère” et de produire une lecture géographique du mouvement.
Ainsi, territoires, villes et opinions témoignent d’une réalité historique et participent activement à la vie politique. De la manifestation de la place Tian’anmen aux gilets jaunes, retour sur ces mobilisations qui nous témoignent d’une époque.
Crédit image de couverture ©Jose Pereira