Inspiré par les peintures de l’école de Barbizon, l’Art Baroque et les photographies contemporaines, le travail de l’artiste peintre Alexis Defortescu mène une réflexion sur la place du végétal dans nos sociétés contemporaines. D’abord centré sur le portrait et les natures mortes, son travail s’est finalement réorienté vers les paysages à la suite de la crise sanitaire. Depuis les confinements, la nécessité du retour à la nature se fait largement sentir et l’artiste a décidé de le retranscrire au travers de son art en modifiant sa démarche plastique.
Avec une peinture à l’huile qui leur donne toute leur atmosphère singulière, ces paysages jouent sur la composition, les volumes, la couleur, la matière, l’ombre et la lumière pour révéler des décors végétalisés du quotidien. Par sa représentation, l’artiste invite le spectateur à le suivre le long de sa promenade et à se plonger dans ces paysages devenus communs, voire banals, pour en découvrir une nouvelle facette. Pensés comme des instants méditatifs, des moments propices à la réflexion, ses tableaux se lisent comme des souvenirs de balade que l’on voudrait préserver.
Bien qu’il soit peu commun de poser sur toile le décor des banlieues pavillonnaires, l’artiste se plait à révéler des scènes que l’on aurait pas soupçonnées picturales ou poétiques. Et pourtant, on y découvre une végétation riche et luxuriante, presque exotique, qui est contrôlée mais bien présente. Avec l’utilisation récurrente du gros plan et du plan rapproché, les tableaux amènent à la rêverie, à se demander ce qui se cache derrière ce bout de paysage. Et vous, comment votre imagination dessine-t-elle l’arrière décor de ces peintures ?
Pour en découvrir davantage sur le travail d’Alexis Defortescu, rendez-vous sur son site ou sa page Instagram en cliquant sur la photo ci-dessous :