D’après le président français, l’heure est grave. L’engagement de limiter dans les prochaines décennies à 2 voire à 1,5°C le réchauffement climatique est bien loin d’être atteint puisque les prévisions estiment encore son augmentation à plus de 3°C ! « On ne va pas assez vite et c’est ça le drame ! » affirmait M. Macron mardi. L’objectif est donc plus que jamais de renforcer les actions en faveur de l’environnement, à travers la présentation de 12 « Clim’acts », et à travers la mobilisation des entreprises internationales, mais aussi des grandes villes mondiales.
En l’occurrence, plusieurs banques ont montré leur souhait de s’engager non seulement en faveur des énergies renouvelables mais surtout, et il s’agit là d’une réelle avancée, contre les industries qui exploitent le charbon, le gaz et le pétrole en stoppant leur financement ! C’est le cas par exemple de la banque mondiale qui souhaiterait mettre cette décision en œuvre dès 2019. Elle souhaite également proposer à 150 villes du monde entier un financement dédié qui leur permettrait de développer et de mettre en œuvre leurs plans climats respectifs. Le monde urbain est en effet au centre des négociations puisqu’elles abritent la majorité de la population mondiale. De la même manière, le programme européen « Global Urbis » met en place un système similaire de financement permettant aux villes de mettre en œuvre au mieux leur plan climat.
Quoi qu’il en soit, une évolution positive n’est semble-t-il pas encore suffisamment palpable à l’échelle du globe. Mais Emmanuel Macron a montré son envie de renouveler ce type de réunions, qui devraient être plus nombreuses et plus rapprochées les unes des autres. L’enjeu sera notamment de trouver une coopération entre les états et les institutions mondiales, mais aussi et surtout avec les villes dont la mobilisation pourrait changer la donne du changement climatique.