L’événement s’est déroulé en plusieurs temps. D’abord, dès le vendredi 11, ont été proposées différents événements avec l’appui de la Société d’Astronomie de Rennes : des séances de planétarium, des conférences sur la pollution lumineuse avec une observation collective du ciel, mais aussi des balades nocturnes ont été proposées. Ensuite,c’est l’extinction partielle de l’éclairage public sur une trentaine de monuments de la ville, permettant une meilleure visibilité du ciel, qui s’est déroulée dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 octobre – certains bâtiments ont gardé leurs lumières éteintes quelques jours de plus.
Au total, on a compté cette année plus de 700 actions en France pour le Jour de la Nuit. Et pour cause, dans chaque commune participante, tout le monde peut via le site de l’événement, proposer une activité ou un débat lié à ces thématiques !
Ces activités sont ouvertes à tous, gratuites, et elles ont deux objectifs : encourager les pouvoirs publics à limiter leur éclairage et susciter le débat autour de la question que représente la pollution lumineuse. La ville de Rennes s’est d’ailleurs engagée à réduire de 20% ses consommations d’énergie, dont celle de l’éclairage public, au moyen par exemple de luminaires LED sur le territoire. La métropole adhère depuis juin à l’Association Nationale de Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne (ANPCEN), créée en 1999.
Après la Nuit des Étoiles en Août, le Jour de la Nuit en Octobre confirme une chose : alors qu’il est aujourd’hui presque impossible d’observer des étoiles dans les plus grandes villes du monde, la pollution lumineuse fait de plus en plus débat, et suscite des initiatives citoyennes. Alors quel avenir pour la nuit en milieu urbain ?
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