Apparu à Lille pour une première mondiale, le VAL correspond à un métro court, rapide, et adapté à des parcours avec des courbes serrées, des dénivelés importants… Si la première version est apparue suite aux recherches du Professeur Gabillard à Villeneuve d’Ascq dans les années 70, ce n’est donc qu’en 2002 que Rennes a adopté à son tour ce transport. La capitale bretonne devient donc la troisième municipalité française, après Lille et Toulouse, à utiliser le VAL.
La création récente (par rapport au métro de Paris par exemple) est un atout considérable en ce qui concerne la mobilité des usagers. En effet, si le métro parisien reçoit une vive critique concernant l’accessibilité à ses stations et à son matériel roulant, les VAL ont pu respecter les enjeux liés à l’accessibilité qui ont été principalement mis au jour lors de ces dernières décennies.
Ainsi, le métro automatique de Rennes, mais aussi celui de Toulouse et de Lille, offrent aux utilisateurs une alternative non négligeable dans le cadre de leurs déplacements quotidiens. Rapides, adaptés à des contraintes topographiques, ils peuvent représenter une belle solution pour les municipalités en matière de transports, d’autant plus que leur champ d’action peut tout à fait s’étendre au-delà des limites communales (le VAL de Lille, se poursuit par exemple jusqu’à Tourcoing).