Le groupe international Uber s’est depuis quelques années penché sur la question et sur l’avenir de la voiture, et plus globalement du transport urbain, en s’emparant du sujet des taxis. Avec son partenaire Bell, la multinationale américaine a déjà dévoilé son premier prototype à l’occasion du Consumer Electronics Show (CES) à Los Angeles en janvier 2019. Les objectifs de ces développeurs seraient tout d’abord de réaliser les premiers vols en 2020, et ensuite de mettre en place un service de transport semblable à celui d’Uber courant 2023. Lors de son événement Elevat Summit, la société de transport avait dévoilé la première ville située en dehors des États-Unis, à accueillir ses taxis volants en 2023 : Melbourne en Australie.
Ce projet de taxi volant serait doté d’une technologie de pointe avec six ventilateurs inclinables, rappelant les drones. Ils seront ainsi capables atterrir et décoller verticalement à partir d’un toit ou d’une rampe de lancement. Ce moyen de transport aux allures futuristes fonctionnera grâce à un système écologique, basé sur un fonctionnement de propulsion hybride et électrique, qui permettra de transporter jusqu’à cinq personnes.
Pour mettre en place un tel projet dans les années à venir, les deux partenaires vont devoir travailler d’arrache-pied pour recevoir les autorisations nécessaires de la part des villes, mais aussi, pour concevoir les infrastructures adéquates à ce mode de transport innovant. D’autres projets similaires sont déjà en conception dans le monde, comme celui du groupe Airbus, qui espère voir ses premiers prototypes voler dès 2020.
Verrons-nous naître des gares pour engins volants sur nos toits ? Ces innovations technologiques, qui nous rappellent un univers de Science-fiction, vont venir modifier les milieux urbains ; les systèmes de réseaux de transports, ainsi que les infrastructures, vont devoir être repensés pour intégrer et apporter ces nouvelles technologies au service des citadins. En espérant que ces derniers soient accessibles à tous et occasionnels !
Photo de couverture ©Petar Milošević via Wikipédia