Il correspond à un rapport mathématique définit durant l’Antiquité, une proportion que l’on retrouve sur certains éléments de la nature, comme dans la forme de certains coquillages par exemple.

S’il apparaît pour certains que le nombre d’or soit le terme mathématique d’une esthétique universelle, voire divine, il est pour d’autres la proportion qui régit la nature, et dont le corps humain en serait une preuve. L’architecte de l’Antiquité Vitruve a d’ailleurs exposé dans son De architectura sa vision d’une morphologie humaine « idéale ».

Les proportions humaines « idéales » selon Vitruve, illustrées par Leonard de Vinci vers 1490 / Collage ©Verbera via Pixabay

Les nombreux travaux et théories orbitant autour du nombre d’or et de sa représentation supposée divine ont ainsi poussé bon nombre architectes à exploiter sa force symbolique pour concevoir leurs œuvres. Parmi eux, Le Corbusier est certainement l’architecte le plus représentatif du siècle passé. Selon son « Modulor », il estime que les mesures architecturales doivent être effectuées selon des proportions adaptées au corps humain. Ainsi, la hauteur de plafond devra par exemple correspondre à 226cm…

Schéma du Modulor de Corbusier et ses mesures, basé sur son travail, stylisée, réarrangée par ©Shyamal via Wikipédia

Quoi qu’il en soit, la recherche des proportions idéales d’un projet architectural correspond en général à la vision de l’architecte. Si les mathématiques ont en effet une grande importance dans le domaine de l’architecture, elles ne doivent occulter l’objectif principal : se sentir bien dans le bâtiment. Alors si les notes en mathématiques de vos enfants ne sont pas terribles, rien ne les empêche de devenir les architectes de demain !


La Cité Radieuse de Le Corbusier, qui respecte les dimensions du nombre d’or ©via Pxhere