La deuxième édition de la Bap! Biennale d’architecture et de paysage de la Région Île-de-France ouvre ses portes au public samedi 14 mai à Versailles. Elle réunit neuf expositions sur le thème « Terre et villes » sous le commissariat du maire François de Mazières.
Après une première édition autour de « L’homme, la nature et la ville », la Biennale d’architecture et de paysage d’Île-de-France fait son grand retour post-covid. Dans une région en « convalescence touristique » selon sa présidente Valérie Pécresse, la Bap! inaugurée hier en grande pompe à Versailles a pour ambition assumée d’attirer les foules. Le thème 2022 « Terre et villes » se déploie depuis les prestigieux locaux de l’école d’architecture à travers neuf expositions réparties dans la ville, à voir jusqu’au 13 juillet.
Expérimentation et échelle 1
Dans l’école d’architecture, l’exposition de Guillaume Ramillien et Nicolas Dorval-Bory, « Visible, Invisible », donne à voir les ressources du sol et du sous-sol, les matières -visibles, et les énergies -invisibles, avec lesquelles les architectes composent. Plus de 40 professionnels, locaux et internationaux y témoignent de leurs pratiques face à l’urgence écologique : quelles formes architecturales naissent de la rationalité matérielle et énergétique ? Leurs travaux sont accompagnés d’une immense fresque de l’artiste Eva Le Roi, des installations de Simon Boudvin, Mary Duggan, Ensamble, LCLA et Baukunst, et d’une série de workshops gratuits dédiés à l’expérimentation.
Cour de Paris, la Cité de l’architecture présente les pavillons échelle 1 de trois lauréats du Global Award for Sustainable Architecture : Rozana Montiel, Ammar Khammash et Boonserm Premthada, sous le commissariat de l’architecte et urbaniste Jana Revedin. Dans l’ancienne poste centrale, l’exposition Élément terre, portée par l’Institut Paris Région et sa directrice Urbanisme, Aménagement et Territoires Cécile Diguet, se penche en cartes, maquettes, films et photographies, sur la composition des sols et des paysages franciliens.
Face au château de Versailles, Chartier Dalix a eu l’autorisation exceptionnelle d’installer un pavillon circulaire mêlant intrinsèquement architecture et végétal : son mur de pierre sèche contient une épaisseur de terre qui permettra à la flore de se développer jusqu’à le recouvrir.
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