Vandalisme, c’est un mot qui n’est apparu qu’au XVIIIe siècle dans une « Introduction à l’étude des monuments antiques ». Et ce fut l’abbé Grégoire qui l’utilisa en premier en 1794 : « Je crée le mot pour tuer la chose » dans un discours où il dénonce la destruction. Mais son origine est plus ancienne, et dans l’antiquité il désignait des barbares : les Vandales.
Sa définition parait claire : « Celui qui hait en barbare les sciences et la civilisation et qui détruit les monuments des arts ». Et c’est bien ainsi qu’on l’utilise. Or nous verrons que le vandalisme peut avoir de nombreuses raisons, autres que la simple destruction. En effet, il peut être beaucoup plus subtil, pas toujours aussi barbare qu’il peut paraitre, et cacher des raisons diverses et variées.
Lorsque l’on parle de vandalisme, on peut ainsi penser à la Révolution et aux événements qui lui font suite, qui sont célèbre pour les destructions qu’ils ont engendré mais beaucoup moins à celles opérées par des restaurateurs ou des urbanistes ! Ainsi, avec cet événement, Tout Art Faire s’intéresse aux actes de vandalisme, ainsi que leurs raisons, qui ont frappés Bordeaux et qui ont fait perdre une partie du patrimoine, et ce grâce notamment aux documents conservés aux Archives de Bordeaux Métropole.
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INFORMATINS PRATIQUES
Mardi 13 octobre 2020 de 19h à 20h30
Lieu de rendez-vous : salle de conférence des Archives de Bordeaux Métropole, Parvis des archives, rue de la Rotonde, 33100 Bordeaux
Intervenante : Elody Poisson, historienne de l’art
Gratuit
Masque obligatoire
Réservation via le site de Tout Art Faire.
Cette conférence est organisée en partenariat avec les Archives de Bordeaux métropole