La communauté dont nous vous parlons est composée de 112 personnes. Déjà avant d’être abattue par cet épisode d’inondation, celle-ci était connue pour sa position de précarité élevée. En effet, ses membres vivent de l’aumône et de la vente de leur cheveux aux groupes industriels.
Quand la catastrophe est survenue, l’ensemble de leurs habitations a été détruit, les plongeant ainsi dans une précarité plus profonde.
La région de Tamil Nadu est connue pour être soumise à divers aléas naturels, tels que les inondations en l’occurence. Afin de revenir à une situation plus stable et durable pour les locaux, l’association « My name is Kumar » s’est basée sur des constructions à partir de matières premières locales.
La structure des nouvelles habitations est donc pensée à partir de bambou. L’ensemble étant ensuite recouvert de feuilles de palmiers. Une logique locale qui, dans un premier temps réduit les dépenses liées à la construction, car les matériaux sont sur place. Aussi, en utilisant les matières naturelles locales, nous pouvons alors imaginer qu’elles soient plus résistantes au climat et aléas locaux.
Ensuite, des astuces de désengorgement des eaux ont été pensées. Par exemple, un effet pont-levis a été pensé à l’entrée des habitations. Cela permet ainsi de dégager l’eau en cas de forte influence.
Ce projet que nous mettons aujourd’hui en avant nous fait fortement penser à l’initiative de Konbit Shelter à Haïti ou aux travaux de Françis Kéré, qui par l’apprentissage d’un savoir-faire aux habitants impulsait un redéveloppement résilient et de long terme.
Comme disait Confucius, « quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson ».