Au fil des années, la rentabilité trop faible des petites lignes ferroviaires a causé une large réduction de leur trafic, entraînant même la suppression de certaines dessertes. Aujourd’hui les habitants des zones non-desservies, bien souvent rurales, sont contraints d’emprunter leur voiture pour se déplacer. L’enjeu est maintenant bien connu et se retrouve même dans les programmes des candidats à l’élection présidentielle de cette année qui prévoient leur réouverture. Mais la SNCF s’est également penché sur la question et a peut-être trouvé la solution idéale : la navette Flexy.
D’une capacité de neuf personnes, la navette électrique peut à la fois rouler sur la route et sur les rails. Ses pneus adaptés lui permettent effectivement cette mobilité hybride tout en pouvant atteindre les 60 km/h. Elle peut donc aller chercher les voyageurs directement là où ils se trouvent sur la route pour ensuite emprunter les rails et les déposer là où ils le souhaitent. Cette flexibilité, tant dans son format hybride que dans ses dessertes, lui permet donc d’être un transport adapté aux besoins des habitants en zone rurale.
Pour utiliser la navette Flexy, il suffira de réserver son voyage via une application mobile. Durant les heures de pointe, un chauffeur s’occupera de conduire le véhicule, mais durant les heures creuses, les particuliers pourront réserver et privatiser le véhicule pour se déplacer. Une solution bien moins onéreuse que les trains classiques, que la SNCF a prévu d’expérimenter pour la première fois en 2024 pour une mise sur le marché l’année suivante.