«Ici commence la mer». Une initiative qui a débuté dès 2017 dans la ville de Collioure, en Occitanie, et qui s’est généralisée au cours de l’année 2019 : à Brest, Vannes, Cannes, ou encore Grenoble. À Montpellier, la ville a même fait appel aux habitants pour contribuer à dessiner les pochoirs et tagguer les rues, durant une journée de sensibilisation qui s’est déroulée le 24 août dernier. 

Crédit photo ©Marc Lagneau via Flickr

Le but est d’inciter les usagers à jeter moins de déchets dans les grilles d’évacuation des eaux pluviales. Des plaques qui n’ont donc pas véritablement de lien avec le niveau de la mer, mais qui viennent rappeler que nos modes de vie urbains peuvent malgré tout participer à la pollution des océans ! En effet, un seul mégot de cigarette serait capable de polluer jusqu’à 500 litres d’eau. 

Le projet gagne dĂ©sormais la capitale, avec notamment le soutien de la Ville de Paris. Seront ciblĂ©s en prioritĂ© les quartiers qui connaissent une importante vie nocturne, susceptibles de rĂ©colter plus de mĂ©gots et autres dĂ©chets dans les voiries. 

Alors qu’elles se multiplient aujourd’hui dans plusieurs communes françaises, ces inscriptions sont de formes assez diverses : plaques mĂ©talliques assorties de pictogrammes prĂ©ventifs, petites plaques d’émail rondes et colorĂ©es, techniques de street art… Elles s’insèrent dans l’espace du quotidien de manière Ă  la fois discrète et ludique. Affaire Ă  suivre…

Crédit photo de couverture ©Emma.Martinet via Wikipédia