Malheureusement, le taux demandé réglementairement par la loi SRU est loin d’être appliqué dans toutes les communes françaises comme cela peut-être le cas à Lyon. Si chacune d’entre elles doit présenter au minimum 20 à 25 % de logements sociaux sur l’ensemble de son territoire, certaines assument quant à elles de ne pas respecter les textes de loi.

En préférant s’acquitter d’une amende pour le non-respect de la loi, ces communes démontrent une réelle volonté d’exclusion des personnes les plus défavorisées. En évitant de créer une mixité sociale, les communes concernées créent ainsi en leur sein un accès privilégié aux personnes qui sont moins défavorisées.

Cette année en France, elles sont plus de 230 à ne pas obéir aux exigences réglementaires. 230 communes à préférer conserver une certaine catégorie de population aux dépends d’autres. Avec près d’un quart de logements sociaux sur son territoire, Lyon permet ainsi de favoriser la mixité sociale de ses habitants.

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